Etape 4 - Silvretta - En longeant la rivière jusqu'au refuge et le glacier
Dimanche 2 juillet 2017. Arrivé à l'extrémité nord du lac, deux choix sont devant moi : continuer le tour du lac et rejoindre le parking où m'attend ma voiture ou bien bifurquer à droite, prendre le chemin qui longe la rivière sauvage et gravir la montagne jusqu'au refuge du col. Il est à peine midi, du coup j'opte pour l'ascension du col qui ne me semble pas vraiment dangereuse malgré la purée de pois qui m'entoure. Et c'est parti pour l'ascension du col de la Bielerhohe qui marque la frontière entre le Vorarlberg et le Tyrol.

Quel dommage que la vue soit gâchée par la brume, car le chemin qui longe la rivière d ela Silvretta est vraiment époustouflant. Ici et là, des congères de l'hiver achèvent de fondre sur le parcours de la rivière.

Plus loin, là où le relief est plus marqué, c'est un autre petit torrent qui se forme dans le flanc de la montagne pour rejoindre la Silvretta.

L'eau dévale avec force et forme un lit étroit dans la montagne.

Enfin, après une heure et demi de marche, je parviens enfin au sommet. Une petite chapelle accueille les randonneurs. J'en profite pour casser la croûte à l'abri de la bruine qui recommence à tomber. Quel moment de bonheur intense. Je me sens revivre. Avec le demi comprimé d'antibiotique que je prends chaque matin, ma bactérie hindoue semble vouloir enfin me laisser en paix. Je retrouve des forces.

Au sommet, un mini glacier s'accroche toujours au flanc de la montagne. Son eau fond petit à petit et il est certain qu'il ne passera pas l'été. J'en profite tant qu'il est encore là pour prendre quelques photos de lui. J'adore ces moments de solitude en totale harmonie avec la nature.

A l'extrémité de la glace, un petit torrent dévale. Je tente encore quelques clichés en pause longue, mais ça ne donne pas grand chose.

Au-dessus, la petite chapelle du refuge rehausse encore le cachet de ce petit coin du monde perdu dans les alpages autrichiens. Quelle chance d'être ici.





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